Classement des pays au monde où l'immobilier est surévalué

Le classement des pays où l'immobilier est surévalué

Les pays au monde où l'immobilier est surévalué

Principe

Chaque trimestre, un classement des pays ou ville dont l'immobilier est le plus surévalué au monde est publié par le magazine britannique The Economist, véritable référence mondiale en matière d'analyse économique.

Ce classement est établi en fonction des taux de surévaluation du marché immobilier qui ont été calculés pour chaque pays et grande métropole du monde.

Chaque indice est obtenu en faisant le rapport entre le prix des biens immobiliers vendus et leur valeur locative, en tenant notamment compte des services complémentaires fournis. La surévaluation est alors observée lorsque les analystes comparent l'inadéquation entre les deux données.

Après un premier classement trimestriel sorti en mars, le magazine The Economist a dévoilé son classement mis à jour en juillet. Hong Kong arrive en tête des pays ou ville dont le prix de l'immobilier est le plus surévalué, suivi de l'Australie et de la France.

Classement

Dans le dernier classement dévoilé en début juillet, la métropole chinoise détrône l'Australie avec un indice de surévaluation de 63,7 % contre 50,1 % pour le pays de la zone Océanie. La France quant à elle campe sur la troisième marche de podium avec un indice de 48,5 %. Ainsi, les 19 premiers du classement sont :

Conséquences

Pour les analystes du magazine The Economist, le phénomène de surévaluation des prix de l'immobilier fait partie des facteurs qui expliquent pourquoi environ 40 % des résidents des pays dont les indices sont les plus élevés préfèrent louer leur logement plutôt que de les acheter. Malgré la troisième place de la France, le magazine ne manque cependant pas de souligner que les locataires français sont juridiquement bien protégés des propriétaires trop exigeants.

Par ailleurs, ces détenteurs de biens immobiliers émettraient des prix « volatiles » étant donné le déséquilibre entre l'offre et la demande.

Pour le FMI, Fonds monétaire international, les prix français dans l'immobilier seraient surévalués de 10 à 25 %. Une situation qui, du côté des institutions, fait craindre l'éclatement d'une bulle immobilière en France.